Composition du comité de direction
Véronique CASTRIC, 52 ans, habitant à SEIN
Restauratrice depuis 30 ans, propriétaire et gérante du restaurant le "Men Brial" à SEIN depuis 2005,
co-gérante de la SARL "Les Viviers des GLENAN" à Saint Nicolas de l'archipel des GLENAN.
« Je suis maman de deux enfants scolarisés à SEIN. Soucieuse de la protection de la planète, il me semble raisonnable maintenant de passer aux énergies renouvelables, celles-ci ayant évolué considérablement.
IDSE me paraît être une solution économique et écologique pour notre avenir sur l'île de SEIN. »
Serge COATMEUR, 58 ans, habitant à Sein.
Gardien du phare de l’île de Sein depuis 1997. Il fut premier adjoint au Maire de 2008 à 2014, entre autre délégué à l’énergie. Il est à l’initiative du projet de transition énergétique. Il est aujourd’hui le Président de la société IDSE.
« En plus de mon métier de gardien de phare, je participe déjà à la production d’électricité sur l’île pour des opérations de surveillance et de petits entretiens des groupes électrogènes pour le compte d’EDF.
L’île de Sein est la seule île du Ponant à être directement concernée par le changement climatique et le risque reconnu de la montée des eaux. L’électricité est malgré tout toujours produite avec des énergies fossiles déversant dans l’atmosphère des milliers de tonnes de GES contribuant ainsi à ce changement climatique qui menace l’ile. Le projet d’IDSE est un projet de territoire qui poursuit deux objectifs, la lutte contre le changement climatique et la dynamisation économique de l’île en créant une activité qui permettra de maintenir une population active sur l’île. Je suis très heureux de participer à ce beau projet porteur d’espoir pour l’Ile de Sein. »
Fred DAVID, 41 ans, habitant à Sein
Officier de Marine Marchande, il travaille depuis une dizaine d'années pour "GENAVIR", armement
assurant la gestion de la flotte océanographique d'IFREMER. Il s’occupe entre autre du fonctionnement des groupes électrogènes du navire. Il est bénévole à la SNSM de Sein.
« Ma femme, mes enfants et moi-même habitons l’île de SEIN depuis 9 ans maintenant. Ma femme est restauratrice et mes enfants sont scolarisés depuis cette même date. Le choix de m'investir dans ce projet me paraît évident : l'énergie électrique de SEIN est à 100 % produite par des groupes électrogènes qui sont de gros consommateurs de gasoil (plus de 400 000 litres par an !!!!!!!!!). Les énergies fossiles vont en s'amenuisant et deviendront logiquement de plus en plus onéreuses. Il faut trouver une alternative, la "plus écolo" possible pour notre île et donc notre planète. Nous avons la chance de disposer sur l'île de beaucoup d’énergies : soleil, vent, courants marins, houle…
Ce projet d'utiliser les énergies renouvelables est « dans l'air du temps » et correspond au discours ambiant. Pourquoi n’a-t-on rien fait ?
Il est de notre devoir d'envisager un avenir "plus propre" pour notre planète et donc nos enfants et petits-enfants. »
Catherine FOUQUET – SPINEC, 53 ans, habitant à Sein
Elle est employée de l’agence du Crédit Agricole de Sein.
« Nous subissons ce que l'on décide pour nous en haut lieu. Le résultat est un échec que nous constatons tous les jours. Le temps de l'indignation a vécu, passons à l'action !
Ce que notre projet propose est innovant ; certes, cela peut déranger mais c'est un moyen d'atteindre un
objectif : produire de l'énergie propre pour notre île avec les moyens naturels dont elle dispose.
Je veux prendre une part active dans cette aventure qui, je l'espère, dépassera les rues de l'île qui m'ont vue naître. »
Patrick HERNANDEZ, 53 ans, habitant à Sein
Chef cuisinier de l’Hôtel-restaurant Ar Men, "dernier restaurant avant l'Amérique", dont il est un des co-gérants depuis 1998.
"J'y ai élevé mes 2 garçons qui ont fait leur scolarité à l'île de Sein (primaire et collége).
Il est inconcevable que nous utilisons de l'énergie fossile pour fournir de l'électricité. Le fioul est amené par petit bateau depuis Audierne, stocké à la cale puis transporté par petit camion à la centrale. Produit au Moyen Orient, transporté par pétrolier, transformé en France, traversant une partie de la France en camion et bateau, le tout pour alimenter des groupes électrogénes pour produire de l'électricité à Sein !!!
Ici on a du Vent !!!
Des courants et des marées !!!
Du soleil !!!
De l'énergie !!!
C'est pour ça que nous nous battons pour une production d'énergie différente !
Paul PORSMOGUER, 74 ans, habitant à Sein
Commerçant à la retraite, actuel Président de l’association « Des racines et des fleurs de l’île ».
« Je suis né sur l’île en 1940, je me suis absenté durant 50 ans sur le continent pour des raisons professionnelles Je suis de retour sur l’île depuis 2007. J'essaie de me rendre utile et participe aux activités associatives îliennes. Je suis convaincu qu’il faut faire bouger cette île et aller vers le progrès, d’où ma participation à ce projet d’énergies renouvelables. Il faut s’unir pour construire l’avenir ensemble ! »
Patrick SAULTIER, 47 ans, habitant à Plélan le Grand (35)
Ingénieur consultant, il est le directeur général d’IDSE. Il est par ailleurs à l’initiative d’un des premiers parcs éoliens citoyens et participatifs en France, parc installé sur sa commune à Plélan le Grand. Ce parc est en fonctionnement depuis fin 2008 et produit dans les 25 000 000 de kWh par an. Il est toujours directeur de la société propriétaire du parc (BEL – Brocéliande Energies Locales) et en assure l’exploitation. Il est par ailleurs conseiller municipal de Plélan depuis 2001 et depuis 2014 Vice-Président au Syndicat Départemental d’Energies 35.
« Je suis très content d’apporter mon appui aux habitants de Sein qui depuis quasiment 20 ans demandaient à ce que du renouvelable soit introduit dans le « mix » énergétique de l’île. Ce projet est exemplaire sur de nombreux aspects : gouvernance, technique, développement local, environnement, économie. Aujourd’hui, de l’argent public est gaspillé pour acheter et brûler du fioul alors que tout est disponible sur place. Ajouté à cela, la volonté et la résistance historique des habitants toujours bien présentes, on devrait pouvoir faire quelque chose de très grand et beau. »
François SPINEC, 68 ans, habitant à Sein.
Marin pêcheur à Sein depuis 1961, il est toujours en activité, comme patron armateur à la pêche artisanale.
Il est par ailleurs patron du canot de sauvetage de la SNSM.
Fervent partisan de la création du parc Marin de la Mer d’Iroise, il est aujourd’hui le représentant des pêcheurs des Iles au conseil de gestion de ce parc.
Depuis 2014, il entame son troisième mandat de conseiller municipal de Sein.
Il fut aussi co-fondateur et président de l'écloserie à homard…
« Nous parlons depuis trop longtemps : il est temps d'agir ! Assez de gaz oil brûlé tous les ans par les groupes électrogènes. Les technologies existent et sont au point. Le potentiel est sur place : la marée, la houle, les vagues, le vent, le soleil. Ce projet ne peut qu'aboutir ! »